"Désolée chou, mais si tu voulais que j’obéisse, fallait t’acheter un automate ! »

Parler de qualités et de défauts, voilà qui est amusant, si la vie était un plateau d’échec, elle serait un fou, n’acceptant que les règles que l’on peut réellement lui imposer, et pour le reste, fonctionnant à sa manière bien particulière. A première vue, cette pièce ne sert qu’à déblayer le terrain, mais pas du tout, elle est aussi essentielle que les autres.
Personne très curieuse et tout aussi obsédée par la beauté vestimentaire que l’est son « possesseur », elle est toutefois bien loin de son talent et cela la désespére profondément, voire même, la complexe.
Relativement impulsive, elle a parfois du mal à se retenir et souvent, ses mots dépassent sa pensée malgré elle, mais si elle regrette, elle n’en est pas moins incapable de formuler de vraies excuses sans s’écorcher le palais. En effet, celle-ci a de la fierté à revendre… beaucoup trop sans doute pour son propre bien…
Elle s’aime assez pour aimer poser, aimer être regardée, et ce besoin d’être observé, admiré lui fait parfois dépasser les bornes…. Mais qu’importe, on ne vite qu’une fois, non ?
En parlant de dépasser les bornes, c’est sans doute son jeu préféré, flirter avec la limite, jouer avec les règles et tenter de les contourner…


Franchement, vous croyez qu’être mannequin et vendeuse dans une boutique aussi prestigieuse est une sinécure ? Vous ne connaissez pas la situation aussi bien qu’elle ! Elle a eu la malchance de parler de la mauvaise manière devant la mauvaise personne. Dire devant un fey que vous donneriez votre âme pour savoir créer des tenues pareilles… quelle ânerie ! Il l’a pris au mot, puisqu’elle est désormais à son service corps et âmes et en échange il lui apprend son art quand elle ne gagne pas le droit de vivre. Mais même si elle a fait une erreur et qu’elle l’assume, elle refuse de lui céder en permanence sans lutter, toujours en train de chercher la petite trace de lutte disponible, la petite trace d’indocilité, toujours à repousser les limites. Mais jamais en public, en public, elle est sa pupille, une personne bien élevée, de la haute société.
A la limite, elle tolère même ses manières sans doute peu cavalière qui sont lié au travail, mais pour le reste… bon, pour le reste ça dépend de son humeur, n’aimant pas être manipulée comme un pantin, elle essayera toujours de faire ce qu’elle veut, à ses risques et périls, car l’ennui quand quelqu’un d’autre possède votre âme, c’est qu’il n’a qu’un mot à dire, et vous voilà forcée d’obéir…
C’est excitant et en même temps, , c’est humiliant, et troublant… peut être parce que le prix à payer est si important, elle a d’autant plus hâte de maitriser des arts aux arcanes multiples que sont le tissage et la couture ! Une fois cela fait, elle sera libre comme l’air ! D’ici là, pas de vieillesse prévue, tant qu’elle apprendra, elle sera figée dans le temps physiquement parlant, sinon, ix vies ne suffiraient pas, alors quand on parle des à-côtés intéressants… et puis, elle aurait pu tomber sur pire employeur, non ?

Thomas Pullings On parle e vendre son âme au diable, de se damner, elle, elle l’a fait pour savoir tisser et coudre aussi bien que lui, il l’a prise au mot. Certes, l’arrangement est quand même lourd à porter, mais même si elle n’apprécie pas être enchaine comme ça à quelqu’un de force autrement que par le mariage, elle doit bien avouer qu’outre le fait qu’il n’est pas désagréable à regarder, le jeu en vaut la chandelle, le tout est de prendre son mal en patience, si mal il y a vraiment… . .

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